L’Alliance Fleuve Congo interpelle le gouvernement sud-africain sur son soutien à Tshilombo

L’Alliance Fleuve Congo interpelle le gouvernement sud-africain sur son soutien à Tshilombo

L’Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politique en République Démocratique du Congo, a adressé une lettre ouverte au président sud-africain Cyril Ramaphosa. Cette correspondance vise à exprimer l’embarras du mouvement face au soutien accordé par le gouvernement sud-africain à Tshilombo, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023 en RDC.

Dans cette lettre, le coordonnateur Corneille Nangaa dénonce les agissements de Tshilombo, qu’il accuse d’avoir rédigé sa propre constitution baptisée « Le Salut du Peuple c’est la Loi Suprême ». Selon l’AFC, cette initiative de Tshilombo le discrédite pour représenter légitimement la RDC.

L’AFC soulève six points majeurs dans sa lettre :

  1. Tshilombo est accusé de manipulation du peuple et de la communauté internationale pour assurer sa survie politique illégitime, en raison de son incompétence à tous les niveaux de gouvernance.
  2. Il aurait démantelé les institutions de l’État, instauré une dictature, fraudé les élections, fissuré la cohésion nationale et tenté d’imposer l’apatridie à certains Congolais.
  3. L’AFC appelle les pays amis à soutenir sa révolution visant à résoudre les problèmes sécuritaires, rétablir la démocratie et assurer la sécurité de tous les Congolais.
  4. Le mouvement prône une stabilité holistique de l’État et la dignité démocratique, fondées sur la liberté, l’égalité, l’équité et la stabilité pour tous, sans discrimination.
  5. L’AFC estime que le président sud-africain a été induit en erreur par Tshilombo sur les causes profondes de la crise en RDC.
  6. Enfin, le mouvement déplore de compter parmi ses adversaires militaires des citoyens de pays amis comme l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Malawi et le Burundi.

L’AFC conclut en appelant à la lutte pour libérer la patrie, quitte à sacrifier leurs vies. Cette lettre intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes en RDC après la présidentielle controversée.


The Congo River Alliance challenges the South African government over its support for Tshilombo

The Congo River Alliance (AFC), a political movement in the Democratic Republic of Congo, has sent an open letter to South African President Cyril Ramaphosa. This correspondence aims to express the movement’s embarrassment at the South African government’s support for Tshilombo, the unsuccessful candidate in the December 2023 presidential election in the DRC.

In this letter, coordinator Corneille Nangaa denounces Tshilombo’s actions, accusing him of having drafted his own constitution called « The Salvation of the People is the Supreme Law ». According to the AFC, this initiative by Tshilombo discredits him from legitimately representing the DRC.

The AFC raises six major points in its letter:

  1. Tshilombo is accused of manipulating the people and the international community to ensure his illegitimate political survival, due to his incompetence at all levels of governance.
  2. He is alleged to have dismantled state institutions, established a dictatorship, rigged elections, fractured national cohesion, and attempted to impose statelessness on some Congolese.
  3. The AFC calls on friendly countries to support its revolution aimed at resolving security problems, restoring democracy, and ensuring the safety of all Congolese.
  4. The movement advocates for holistic state stability and democratic dignity, based on freedom, equality, equity, and stability for all, without discrimination.
  5. The AFC believes that the South African president was misled by Tshilombo about the root causes of the crisis in the DRC.
  6. Finally, the movement deplores counting among its military adversaries citizens of friendly countries such as South Africa, Tanzania, Malawi, and Burundi.

The AFC concludes by calling for a struggle to liberate the homeland, even at the cost of sacrificing their lives. This letter comes amid escalating political tensions in the DRC following the controversial presidential election.

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